mercredi 25 août 2010

Barcelona : Epilogue

Bonsoir chers amis.

Une semaine déjà que nous sommes rentrés en France, et le moins que l'on puisse dire c'est que le changement fut radical. Départ de l'hôtel à 10h45 et déjà 30°c à Barcelone. Autant dire que l'on a pris une petite suée à tirer nos valises dans le métro puis le train barcelonais. Notre vol n'étant qu'à 15h30, nous en avons profité pour flâner dans la zone duty free de l'aéroport (pas question cette fois-ci de rééditer notre expérience de l'aller).
A 18 heures, arrivée à Paris et là, choc thermique : 19°c. Heureusement que le calendrier était là pour nous rappeler que l'on est en août et donc en été, parce que là, on se serait cru plutôt en avril/mai. Bref, rien de bien réjouissant. (Et là, je viens de voir la météo pour l'Ile de France et c'est vraiment pas terrible. Ah si, il refait beau à partir de mercredi prochain ...)

Crumble et Salidou heureux de revenir ....



C'est maintenant l'heure de faire le compte-rendu de notre séjour.

Points positifs :
  • 1er point positivo-ironique : nous avons découvert ce qu'était l'omelette française. C'est vrai que la France est le pays de bonne gastronomie, et qu'à titre personnel, nous sommes plutôt amateurs de bonne bouffe. Du coup, on s'est dit : "quoi ? Une spécialité culinaire française qu'on ne connaît pas ? Qu'est-ce donc ?" E là, cruelle désillusion. En fait, l'omelette française c'est .... une omelette nature. Bah, parce que l'omelette espagnole c'est une omelette avec des pommes de terre ("una tortilla con patatas").
  • Même si certains quartiers de Barcelone sont plutôt sales (nous y reviendrons), il n'en demeure pas moins que c'est une ville chaleureuse et agréable. Il y a beaucoup de parcs pour flâner, la proximité de la plage est un atout indéniable et, pour ceux qui aiment, il y a la Barcelone de Gaudi (tellement surprenante et émouvante).
  • Gaudi : J'ai découvert l'œuvre assez folle de Gaudi. Tout le monde sait que moi (Salidou) et l'art moderne, j'ai un poil de mal, mais là, j'ai vraiment aimé ce qu'a fait Gaudi dans la ville. La Casa Mila est vraiment jolie, le parc Güell est superbe et heureusement que l'argent est venu à manquer pour que nous en profitions aujourd'hui. Quant à la Sagrada Familia, c'est tout simplement impressionnant. Dommage que les architectes succédant à Gaudi dénaturent quelque peu son œuvre (enfin, c'est mon avis). D'ailleurs, à noter qu'en septembre, S.S (fallait que je la fasse celle la) Benoit X-V1 (et celle la aussi tiens) se rendra à la Sagrada.   
  • A partir du moment où nous avons trouvé un bon petit resto, nous avons eu plaisir à manger des tapas et boire de la sangria (enfin pour ce qui est de boire, seule Crumble est concernée). Nous avons pu déguster des tortillas, du jambon sec et du melon, des champignons persillés, des crevettes à l'ail ... Et puis, il y a la crème catalane. Il s'agit quand même du dessert dont on s'est inspiré pour créer la crème brûlée.
  • Nos vacances : quand bien même vous verriez la liste suivante de points négatifs, nous avons passé d'excellentes vacances, les points négatifs ne faisant partie que des aléas des vacances. Barcelone est une ville que nous vous recommandons chaudement, c'est très facile et rapide d'y aller en avion. Une fois arrivé à l'aéroport, il y a un train toutes les 30 minutes, qui vous emmènent dans le cœur de Barcelone en 25 minutes. C'est une ville qui allie la plage et les visites, il y a des parcours ludiques pour les enfants. Ville d'art, d'histoire et de soleil, vous passerez forcément de bonnes vacances à Barcelone.

    Points négatifs : 
    • La ville (enfin plus précisément le Barri Gotic) est sale et je ne suis pas le seul à le dire, les Barcelonais aussi. Les "Volem un barri digne" fleurissent aux balcons de nombreux immeubles. En cause, les graffitis sur les murs de la vieille ville, les prostitués qui pullulent, les odeurs de déjections corporelles humaines. Bref, c'est pas terrible quand même pour une ville qui se veut touristique à souhait. Heureusement, la municipalité tend à améliorer les choses.
    • Les serveurs dans les restaurants : c'est à se demander si on leur apprend à sourire dans les cours de cuisine. Hormis dans un restaurant, dont on vous fera l'article dans un prochain post, dans tous les autres restaurants nous avons été mal accueillis, mal servis. Aucun sourire, pas un petit mot sympa, rien. C'était jefaislagueule.com. 
    • Les Pakistanais sur la Rambla : que dire sinon que j'ai grogné plus d'une fois quand ils m'ont abordé. Le jour, ils vendent un petit objet que l'on met dans la bouche et qui permet de faire un bruit que je qualifierais de Donald ayant oublié de muer. Le mardi, j'ai fini par grogner très fort en regardant dans les yeux le Xème vendeur à la sauvette qui me proposait ce joujou. Bizarrement, il a préféré aller ennuyer des néerlandais.
    • Les vendeurs multiples à la plage : alors, vous êtes sur la plage, vous vous dites que vous allez être tranquilles et là, c'est le drame. Toutes les deux minutes, vous avez un vendeur de "cold water, coca, fanta, beer, cerveza." Ensuite, vous avez les tortionnaires masseuses chinoises, j'avais mal au dos rien qu'en les voyant et en les entendant opérer. On continue avec les vendeurs de noix de coco (j'ai pensé à toi Amélie), pour ensuite être dérangé par les vendeuses de paréo. Et last but not least, on termine avec les tatoueurs / décalco, histoire de chopper une jolie allergie.
    • L'hôtel : une bien belle déception que cette hôtel 4 étoiles. En fait, c'était plutôt un hôtel pour homme d'affaires. Déjà, les réceptionnistes ne parlent pas un mot de français (et pourtant, ce n'est pas ce qui manquent les français à Barcelone) et s'ils pouvaient vous parler en catalan, ils ne se gêneraient pas. Les serveurs du restaurant de l'hôtel, c'était pas mieux, mais ça vous le saviez déjà. Notre chambre était spacieuse, mais aucune vue sur l'extérieur, hormis sur un puits de soleil. Autant dire que la vue était limité. Quant à la bouffe, ce n'était pas ça du tout. Nous avons mangé une fois au restaurant de l'hôtel et je crois n'avoir jamais aussi mal mangé, même la cantine du bahut c'est meilleur. Pour le petit déj, ce n'était pas mieux, sauf à être anglo-saxons.

    jeudi 19 août 2010

    BCN Acte VI

    Bonjour à tous.

    Avec du retard, voilà l'acte sixième de notre séjour barcelonais.

    Nous nous étions arrêtés au dimanche 15 août. Or, nous sommes aujourd'hui jeudi 19 août. Vous vous demandez surement : mais qu'ont-ils bien pu faire entretemps ?

    Lundi, nous n'avons pour ainsi dire rien fait. Nous avons seulement fait quelques achats pour nos familles (mais chut c'est encore un secret). Nous avons passé le reste de la journée à fuir le soleil en raison des coups de soleil que Salidou a "attrapé" la veille, mais même pas à la plage !... Nous en avons quand même profité pour faire nos valises.

    Mardi, nous avons retrouvé des amis et nous avons passé l'après-midi et la soirée en leur compagnie. C'était super : fous rires et sourires étaient, bien évidemment de rigueur. Nous en profitons pour dire un grand bonjour à Sophie & Co. Se retrouver à Barcelone était une super idée. Nous penserons encore plus souvent à vous lorsque nous mangerons des crevettes !! (private joke).

    Quand Patrick se prend pour un homard

    Nous avons d'ailleurs profité de la soirée passée avec nos amis pour déguster nos dernières tapas, dont la cultissime "tortilla con patatas".


    Enfin, hier, c'était opération commando pour fermer les valises (enfin surtout celle de Crumble) et rentrer chez nous. Nous vous en reparlerons dans un ultime message sur Barcelone.

    A très vite.
    C.S.

    dimanche 15 août 2010

    BCN Acte V

    Tout d'abord, pourquoi BCN ? et bien parce que "Barcelona" c'est trop long donc tout le monde utilise l'abréviation BCN.

    Après cette introduction-explication de titre, passons aux choses sérieuses. Aujourd'hui c'est dimanche. Cette constatation étant faite, il s'est agi pour nous de mettre à profit le repos dominical pour aller ...... à la plage !!


    La plage la plus proche du centre ville n'est qu'à une vingtaine de minutes à pieds du Barri Gotic. Autant dire à côté. Nous y sommes restés quelques heures. Salidou a trempé ses petits petons dans la Méditerranée.

    Après il a fallu se sustenter. Il était quand même déjà 16H ! Et là, après trois jours d'insidieux messages de ma part, Salidou a craqué. Nous sommes donc allés boire un "chocolate con churros". Au même endroit qu'il y a cinq ans lorsque j'en avais bu un avec ma sœur.


    C'était délicieux. Il faut quand même savoir que le chocolat que nous avons bu est au chocolat chaud ce que l'aligot est à la purée (pour les gastronomes). C'est-à-dire qu'il est dense : comprendre épais et crémeux.

    Finalement, nous n'avons pas eu le courage d'aller jusqu'au quartier de Gracia pour assister aux fêtes du 15 août. En même temps, d'après ce qu'on a lu dans le journal, il s'agit surtout de rues décorées plus que de processions.

    A bientôt.


    P.S Perso de Salidou : Comme je ne sais pas quand on pourra poster demain, et que je me doute que tout sera ranger, bonne route à la famille, faites attention. Je vous appellerais mardi soir pour prendre des nouvelles. Gros bisous.

    samedi 14 août 2010

    Barcelone acte IV

    On va commencer ce post par trois coups de gueule.

    1) La météo : c'est du grand n'importe quoi la météo dans ce pays. On nous annonçait un samedi pourri, avec 92% de chance de prendre la flotte sur le coin de la cabeza, et bien, rien, nada, que dalle. Comment voulez-vous gérer vos vacances hein ?!

    2) Le catalan, c'est bien, vive l'autonomie, vive le breton,... Mais quand on a le plus grand musée européen d'art roman, un petit effort serait appréciable. Toutes les descriptions des œuvres sont en catalan, c'est hyper pratique à lire et à comprendre. Quant au restaurant, c'est pas mieux.

    3) Les serveurs de notre hôtel qui entravent rien à l'espagnol de Crumble (qui arrive très bien à se faire comprendre dans Barcelone). Alors là, c'est le pompon du chapeau de marin de beau-papa. Les serveurs qui ne comprennent rien au castillan dans un hôtel international, ça me fait bien marrer. Par contre, en anglais, ils sont tout contents ... N'importe quoi ! Au demeurant, on est assez déçu dans l'ensemble de cet hôtel, dit 4 étoiles.

    Ceci étant dit, Crumble reprend le pouvoir sur la ligne rédactionnelle du blog pour vous narrer notre journée. Donc, aujourd'hui, c'était Montjuïc (la "montagne des juifs"), colline accessible en funiculaire et qui a accueilli l'exposition universelle de 1929.

    Première étape de notre périple : le MNAC. Qu'est-ce que c'est que cette chose là me direz-vous ? Et bien, je vous arrête tout de suite. Non, il ne s'agit pas de Mon Nouvel Animal de Compagnie ni d'un Morgul Natif d'Alretik Centrale (Planète d'un système solaire très lointain). Le MNAC, c'est le Musée national d'art de Catalogne. Déjà, le bâtiment qui accueille le musée est magnifique et imposant, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur.

    Le MNAC

    Le musée comporte quatre sections (Roman, Gothique, Renaissance et Art moderne). Il est surtout connu pour son fonds d'art roman, qui est le plus important et le plus beau du monde. Il est possible d'y voir des fresques provenant d'églises catalanes. Les fresques ont été "prélevées" dans les églises pour être exposées et restaurées. Des copies des fresques originales sont visibles dans les églises.



    Toutes les œuvres présentées sont très bien mises en valeur par les éclairages et par la sobriété de l'intérieur du musée. Il est étonnant (et émouvant) d'admirer des bas-reliefs du XIIIème siècle dont les couleurs sont aussi éclatantes.

    Mieux vaut être sage en Catalogne !

    Les scènes représentées sont, elles aussi, très belles.

    Qui perd, qui gagne ?
    Il y en a un qui triche là !

    Après cette visite ultra-culturelle, nous avons déambulé dans le parc du Montjuïc. Nos pas nous ont mené (bizarrement ?) devant le stade olympique. Oui, parce que, chers lecteurs sportifs, avant d'accueillir les championnats d'Europe d'athlétisme 2010, le stade que vous avez pu découvrir devant votre télévision a accueilli des compétitions internationales (les jeux méditerranéens de 1955 et surtout les JO de 1992).

    L'entrée

    C'est le stade qui accueille l'autre équipe de football de Barcelone, l'Espanyol de Barcelone.

    La nouvelle recrue de l'Espanyol Barcelone

    Je te déclare ma flamme ?

    Voilà. Une journée plutôt cool au niveau des visites. A demain, pour une journée toute en extravagance religieuse, 15 août oblige ?

    vendredi 13 août 2010

    Barcelone acte III


    Aujourd'hui, journée gaudiesque. Comprendre : une journée (encore plus que d'habitude) spéciale Gaudi, architecte adoré par les uns et détesté par les autres (Picasso), qui est à l'origine de plusieurs constructions à Barcelone. Nous voilà donc partis dans l'Eixample, le quartier moderne de Barcelone (par opposition au Barri Gotic qui est le quartier historique).
    Nous vous avons parlé hier du Palau Güell qui est une des créations de Gaudi, mais elle n'est "presque" rien par rapport à son œuvre majeure ... la Sagrada Familia. (à voir comme les épices du souk du Caire) C'est ce que nous avons visité ce matin.

    C'est vraiment le chantier

    Mais qu'est ce que la Sagrada Familia, me direz-vous ? Et bien, il s'agit d'un "temple expiatoire". C'est donc un édifice religieux. Sa construction a débuté en 1882 et devrait s'achever d'ici à 2025. Le financement se provient que de fonds privés, ce qui est une des raisons de la durée du chantier. D'ailleurs, c'est le seul monument en construction qui se visite. Les ouvriers travaillent pendant que nous déambulons dans la nef. L'édifice ne peut laisser indifférent tant il est majestueux et imposant. Nous pourrions vous en parler pendant encore longtemps mais nous avons encore d'autres choses à vous raconter.




    Deuxième étape de notre journée sur les traces de Gaudi : la Casa Mila autrement appelée la Pedrera. Il s'agit d'un immeuble dessiné par Gaudi pour la famille Mila qui a habité une partie de l'immeuble et qui louait les autres appartements. Un étage est aujourd'hui transformé en musée. Seuls les 6ème et 7ème étages se visitent ainsi que le toit terrasse. Les autres étages sont occupés par la Caixa Catalunya (d'après ce qu'on a compris). L'immeuble est tout en rondeur et, comme toutes les constructions dessinées par Gaudi, très inspirée par la nature.

    Ça, c'est de la cheminée !

    Nous avons terminé notre journée par le Parc Güell (alors oui, pour ceux qui suivent c'est le même que le Palau Güell), du nom de l'instigateur d'un projet immobilier qui, pour le bonheur de tous n'a pas abouti. A la place du lotissement qui n'a pas été construit, faute de financement, il y a ce magnifique parc avec cette salamandre qui accueille les visiteurs à l'entrée principale. C'est un parc très grand, très arboré et très vallonné. Du projet immobilier, il reste dans le parc la maison-témoin qu'a occupé Gaudi jusqu'à sa mort (quand il ne dormait pas dans la crypte de la Sagrada Familia).
    Ladite maison
    La salamandre à l'entrée du parc (c'est la meilleure photo que l'on a pu faire, je vous laisse imaginer les autres.)


    Bref. Une bonne journée comme vous pouvez le constater. Bonne nuit et à demain.

    P.S : La météo est aussi fiable que la nôtre. Résultat, la pluie n'est arrivée qu'à 20 heures (on ne va vraiment pas s'en plaindre). Par contre, même sur la chaîne catalane, c'est marqué pluie pour demain, on verra bien !
    C.S.

    jeudi 12 août 2010

    Barcelone Acte II

    Nous nous sommes arrêtés hier à notre arrivée dans notre chambre d'hôtel. Il était alors 17H, je vous le rappelle. Une fois les bagages posés, nous sommes repartis à la découverte de Barcelone.

    Premier contact : le Palau Güell. Il est encore en restauration, mais la façade est visible de la rue. C'est un des nombreux chefs d'œuvre de Gaudi. (note de Salidou : ouais enfin, faut aimer)

    Palau Güell

    Statue à l'entrée du Palau Güell

    Ensuite, La Rambla. C'est LA rue qu'il faut arpenter en descendant vers le port pour faire un petit coucou à la statue de Christophe Colomb, puis en remontant jusqu'au marché de la Boqueria. Il y a toujours du monde, barcelonais et touristes se côtoient.
    Après avoir descendu la Rambla, nous nous sommes installés sur un banc à l'ombre le long du port. C'était très agréable, après avoir quitté la pluie parisienne, de trouver le soleil et la chaleur (près de 30 °).

    N'étant pas encore acclimatés à la vie espagnole, nous avons diné tôt (20h) : tapas et salade au menu. Nous avons terminé la soirée en arpentant quelques rues du Barri Gotic.

    Aujourd'hui, nous avons visité la cathédrale. Soyons précis : il n'y a qu'une seule cathédrale à Barcelone, celle qui se situe dans le Barri Gotic. Elle comporte des éléments d'architecture wisigothe, romane et gothique. C'est ce mélange au niveau des influences architecturales qui rend ce lieu si magnifique.



    Bon, l'édifice religieux comporte quand même une particularité : il abrite des pensionnaires à plumes. Oui, Amélie, les oies sont toujours là et se portent bien elles te remercient de ta sollicitude.

    La preuve en image

    Nous avons encore flâné dans les ruelles du Barri Gotic et de la Ciutat Vella. Nos pas nous ont mené, vers 12H30, au marché de la Boqueria. Ah ! L'appel du ventre. La Boqueria est un marché couvert, qui ne regroupe que des marchands de biens d'alimentation. Les étals rivalisent de beauté (y compris les poissonneries).

    Entrée du marché

    Pour des oignons, c'est par ici !

    Et pour les fruits, c'est par là !

    Et ici, c'est pour se flinguer les dents.

    L'après-midi, Salidou a fait son pèlerinage au Camp Nou. Pour les incultes du foot, il s'agit du stade qui accueille le FC Barcelona autrement appelé le Barça. Il semblerait que le musée du club de foot soit le plus visité des musées de Barcelone.

    "Més que un club"

    Pour une fois, Crumble et Salidou sont d'accord sur un club de foot !

    Nous sommes rentrés à l'hôtel avant que l'orage ne pointe son nez. Là, par exemple, il pleut des cordes et il y a des éclairs depuis 20 heures (note du breton : ça vient de finir.). Salidou note avec justesse que statistiquement, il pleut trois jours en août. Bon et bien, la météo a prévu de la pluie pour aujourd'hui et demain (voire samedi, mais bon, la météo quoi ...). Nous verrons bien...

    Bonne nuit et à demain.
    C.S.

    mercredi 11 août 2010

    Barcelone Acte I

    Départ de la maison vers 10h15, il bruine tout au long du trajet jusqu'à l'aéroport. Cela roule à peu près correctement (compte tenu des conditions climatiques) sur les trois quarts du parcours.
    Il est près de 11 heures quand on arrive à un ralentissement provoqué par un accident.

    A 11h15, on est au terminal 2E et plus aucun véhicule ne roule : "un bagage abandonné" est explosé par les autorités devant le terminal 2F, là où on embarque. On décide de finir le trajet à pieds, Amélie reprenant le volant.

    A 11h40, on est au terminal 2F, zone 2, pour l'enregistrement des bagages. Problème : il y a une queue monstrueuse et on doit avoir enregistré nos valises à 12h25 dernier délai. On flippe !!! On avance un peu mais pas assez vite pour être rassurés. On va rater notre avion ...

    12 heures : deux guichets d'enregistrement ouvrent à deux mètres de nous. GO ! Crumble : 8 kilos, Salidou : 14 kilos (ça pèse tout ça).
    12H10 : bagages enregistrés, portiques de sécurité passés, en attente de pouvoir embarquer à 12h35, porte F33. OUF !...

    13h15 : on a déjà vingt minutes de retard et le pilote nous informe qu'il résout un problème de calculateur et qu'après nous pourrons décoller. Pour se donner bonne contenance, Salidou (qui n'en est qu'à son second vol) lit l'Equipe. Il pleut toujours.

    Salidou et Crumble, prêts pour le décollage

    13h30 : le calculateur semble avoir été réparé, on commence à se mettre en position sur la piste. Il pleut encore et toujours. C'est parti pour 1h25 de vol, selon le pilote. 13h45 : il était temps, on vole enfin. On est dans les nuages, et il fait beau !

    Un repas nous est servi dans l'avion : attention, ça fait peur, un sandwich mesurant la taille du pouce de Salidou et un pepsi de 150ml. La classe.

    15 heures, on atterrit, enfin, sans encombre. 17 heures, nous prenons possession de notre chambre.

    A bientôt pour de nouvelles aventures.

    Ajout de 21h30 :
    Je n'ai pas été dépaysé dans le métro parisien barcelonais. J'ai retrouvé Kuzco le "joueur" de flûtes de pans, sauf qu'il avait laissé tous ses potes à Saint Michel, tant pis pour eux.
    C.S.