Crumble et Salidou
mercredi 7 septembre 2011
lundi 15 août 2011
Canada nous voilà ! - dernier jour : message fourre-tout
Bonjour amis lecteurs.
Et voici le dernier message relatif à notre voyage au Canada.
Tout d'abord et assez brièvement, qu'avons-nous fait hier ? Et bien, le matin nous avions quartier libre dans Québec ce qui nous a permis de terminé nos emplettes et de faire un dernier tour en ville. Nous avons ainsi parcouru la promenade des gouverneurs (310 marches réparties sur 655 mètres, qui contournent une partie des remparts de la ville haute).
Après un rapide dîner, nous avons pris la route pour l'aéroport de Montréal à 280 km de Québec. Contrairement au vol aller qui avait essuyé un retard d'une heure, là, nous avons été parfaitement à l'heure de sorte que nous avons atterri à Roissy comme prévu à 7H35 heure française (soit 1h35 heure québécoise).
La fatigue commence à se faire sentir d'autant que cela fait maintenant 28 heures que nous n'avons pas fait une bonne nuit de sommeil (les 30 min de sieste de Crumble dans l'avion ne comptant pas comme du vrai repos).
Après ce bref exposé du déroulement de notre dernière journée au Canada, l'objet de ce message est de vous distiller des informations que nous ne vous avons pas donné dans les messages précédents puisqu'elles sont d'ordre pratique ou anecdotique.
- D'où vient le mot "Canada" ? Il semble que lors du 2nd voyage de Jacques Cartier dans cette nouvelle contrée, les amérindiens aient dit à plusieurs reprises "Cana da" en montrant une direction.
- Pourquoi les plaques d'immatriculation québécoises comportent la phrase "Je me souviens" ? Il s'agit des 1ers mots de la phrase "Je me souviens d'être né sous le lys et d'avoir vécu sous la rose". Pour nos lecteurs qui ne s'y connaîtraient pas en Histoire botanique, cela signifie qu'initialement le Québec a été sous domination française avant que les Anglais ne s'en emparent.
- Où bien manger dans la ville de Québec ? Nous vous recommandons un restaurant situé à deux pas du château de Frontenac dans la ville haute. Il s'agit du restaurant La Crémaillère (73 rue Sainte-Anne ; www.cremaillere.qc.ca).
- Où passer deux jours dans un endroit chic en pleine forêt ? A n'en point douter, allez au Gîte du Mont Albert dans le parc national de la Gaspésie (2001 route du parc à Sainte-Anne-des-Monts ; http://www.sepaq.com/pq/gma/information.dot). Dans le cadre de notre séjour, nous y sommes restés une nuit mais il y a beaucoup de randonnées à faire dans ce secteur).
- Dans le même ordre d'idée, où bien manger en pleine nature et peut-être rencontrer Simon le trappeur ? Alors là, vous devez courir à la Pourvoirie du Lac Blanc (1 000 domaine Pellerin à Saint-Alexis-des-Monts ; http://www.pourvoirielacblanc.com).
- Si vous êtes allergique à un colorant alimentaire, bon courage quand vous irez acheter en magasin. Sur la liste des ingrédients au dos des emballages, il y a juste inscrit "colorants" sans spécifié lesquels sont utilisés.
- Si vous êtes allergique à un colorant alimentaire, bon courage dans les restaurants.
- Allez visiter le Québec c'est une région superbe et les Français sont accueillis à bras ouverts.
dimanche 14 août 2011
Canada nous voilà ! - jour 10 : Vive le Québec libre !
Bonsoir amis lecteurs.
L'avant-dernier message de notre voyage dans la Belle Province et nous terminons en beauté par la ville de Québec.
Avant de découvrir la capitale de la province éponyme, nous avons visité la Seigneurie des Aulnaies. "Mais de quoi parlent-ils ?" est certainement la question que vous vous posez (ou au moins quelques uns d'entre vous ... nous espérons ...).
Une seigneurie est une propriété appartenant à une famille québécoise au XIXe et qui regroupe plusieurs parcelles de terre. Ces parcelles sont louées par le seigneur (pas de commentaires merci) à des québécois qui les exploitent. bien évidemment, le seigneur des lieux a droit à une partie des bénéfices issues de l'exploitation des parcelles.
La visite guidée était très intéressante et pédagogique. Les guides étaient habillés en costume d'époque et se présentaient comme le seigneur et la servante. Nous avons visité le manoir et avons pu prendre quelques photographies.
Après la visite du manoir, nous nous sommes promenés dans les jardins, ainsi que dans le moulin à farine. Ce moulin existait au XIXe et est toujours exploité aujourd'hui.
Après le dîner, nous nous sommes rendus à Québec. Pour y aller, nous avons pris un traversier pour passer le fleuve Saint Laurent et notre débarquement s'est effectué à deux pas du centre historique de la ville. Québec est constituée d'une ville haute (avec notamment le château de Frontenac) et la ville basse.
A la descente du traversier, nous avons déambulé dans la ville basse. En fait, les maisons que nous voyons ont été reconstruites à l'identique de celles existant au XVIIe et XVIIIe (les bâtiments originaux ont été détruits lors de conflits armés). Les rues sont piétonnes et les boutiques en tout genre y fleurissent.
Ensuite, nous sommes allés dans la ville haute, enserrée dans des remparts à la Vauban (en étoile pour ceux qui ne sauraient pas). Bien évidemment, le bâtiment le plus connu de Québec se situe dans cette partie de la ville. Il s'agit du château de Frontenac. Le château ne se visite pas et pour cause, il est privé. C'est un hôtel de très grand luxe composé de plus de 600 chambres. Le commun des mortels ne peut juste qu'entré dans la cour ...
La 1ère impression qui se dégage de Québec est celle d'une ville de province où il fait bon vivre (à la différence de Montréal qui, à côté, ressemble à une mégalopole). Québec est la capitale politique et administrative de la province éponyme, tandis que Montréal en est la capitale économique.
Après Québec, nous avons filé voir la chute de Montmorency. C'est une chute de 83 mètres de haut (soit 30 de plus que les célèbres chutes du Niagara). Il y a des escaliers à droite de la chute pour monter jusqu'au pont qui se trouve en haut de la chute. Bon, nous, nous sommes montés jusqu'au 1er tiers de l'escalier et nous nous sommes déjà fait un peu mouillé. C'est un spectacle très impressionnant, surtout lorsque l'on sait qu'en hiver, la chute est gelée.
Enfin, nous avons terminé notre journée à la cabane à sucre sur l'île d'Orléans (en périphérie de Québec). Après un repas (pour certains un peu arrosé) accompagné par un accordéoniste qui s'en finissait plus de jouer des airs improbables, nous avons eu des explications sur la fabrication du fameux sirop d'érable. L'eau d'érable est recueillie entre mi-mars et fin avril. Il faut 40 litres d'eau d'érable pour faire un litre de sirop d'érable. Nous avons également dégusté des tires d'érable sur neige (il s'agit d'étaler du sirop d'érable en fines bandes sur de la neige pilée et après d'enrouler la bande sur un bâton : c'est comme une sucette et c'est très bon) et du beurre d'érable.
Demain, nous avons quartier libre le matin à Québec avant de prendre la route vers Montréal et l'aéroport. Nous allons en profiter pour en prendre encore pleins les yeux pour garder encore plus de souvenirs de ce superbe voyage.
A bientôt.
C.S
L'avant-dernier message de notre voyage dans la Belle Province et nous terminons en beauté par la ville de Québec.
Avant de découvrir la capitale de la province éponyme, nous avons visité la Seigneurie des Aulnaies. "Mais de quoi parlent-ils ?" est certainement la question que vous vous posez (ou au moins quelques uns d'entre vous ... nous espérons ...).
Une seigneurie est une propriété appartenant à une famille québécoise au XIXe et qui regroupe plusieurs parcelles de terre. Ces parcelles sont louées par le seigneur (pas de commentaires merci) à des québécois qui les exploitent. bien évidemment, le seigneur des lieux a droit à une partie des bénéfices issues de l'exploitation des parcelles.
La visite guidée était très intéressante et pédagogique. Les guides étaient habillés en costume d'époque et se présentaient comme le seigneur et la servante. Nous avons visité le manoir et avons pu prendre quelques photographies.
Après la visite du manoir, nous nous sommes promenés dans les jardins, ainsi que dans le moulin à farine. Ce moulin existait au XIXe et est toujours exploité aujourd'hui.
Après le dîner, nous nous sommes rendus à Québec. Pour y aller, nous avons pris un traversier pour passer le fleuve Saint Laurent et notre débarquement s'est effectué à deux pas du centre historique de la ville. Québec est constituée d'une ville haute (avec notamment le château de Frontenac) et la ville basse.
A la descente du traversier, nous avons déambulé dans la ville basse. En fait, les maisons que nous voyons ont été reconstruites à l'identique de celles existant au XVIIe et XVIIIe (les bâtiments originaux ont été détruits lors de conflits armés). Les rues sont piétonnes et les boutiques en tout genre y fleurissent.
Ensuite, nous sommes allés dans la ville haute, enserrée dans des remparts à la Vauban (en étoile pour ceux qui ne sauraient pas). Bien évidemment, le bâtiment le plus connu de Québec se situe dans cette partie de la ville. Il s'agit du château de Frontenac. Le château ne se visite pas et pour cause, il est privé. C'est un hôtel de très grand luxe composé de plus de 600 chambres. Le commun des mortels ne peut juste qu'entré dans la cour ...
La 1ère impression qui se dégage de Québec est celle d'une ville de province où il fait bon vivre (à la différence de Montréal qui, à côté, ressemble à une mégalopole). Québec est la capitale politique et administrative de la province éponyme, tandis que Montréal en est la capitale économique.
Après Québec, nous avons filé voir la chute de Montmorency. C'est une chute de 83 mètres de haut (soit 30 de plus que les célèbres chutes du Niagara). Il y a des escaliers à droite de la chute pour monter jusqu'au pont qui se trouve en haut de la chute. Bon, nous, nous sommes montés jusqu'au 1er tiers de l'escalier et nous nous sommes déjà fait un peu mouillé. C'est un spectacle très impressionnant, surtout lorsque l'on sait qu'en hiver, la chute est gelée.
Enfin, nous avons terminé notre journée à la cabane à sucre sur l'île d'Orléans (en périphérie de Québec). Après un repas (pour certains un peu arrosé) accompagné par un accordéoniste qui s'en finissait plus de jouer des airs improbables, nous avons eu des explications sur la fabrication du fameux sirop d'érable. L'eau d'érable est recueillie entre mi-mars et fin avril. Il faut 40 litres d'eau d'érable pour faire un litre de sirop d'érable. Nous avons également dégusté des tires d'érable sur neige (il s'agit d'étaler du sirop d'érable en fines bandes sur de la neige pilée et après d'enrouler la bande sur un bâton : c'est comme une sucette et c'est très bon) et du beurre d'érable.
Demain, nous avons quartier libre le matin à Québec avant de prendre la route vers Montréal et l'aéroport. Nous allons en profiter pour en prendre encore pleins les yeux pour garder encore plus de souvenirs de ce superbe voyage.
A bientôt.
C.S
samedi 13 août 2011
Canada nous voilà ! - jour 9 : le fossile englouti
Bonsoir chers lecteurs.
Aujourd'hui, nous sommes partis de Carleton pour aller à Rivière du Loup.
En chemin, nous avons visité deux musées (un le matin et l'autre l'après-midi).
Le 1er musée était consacré aux fossiles de la période du Dévonien (-380 millions d'années) retrouvés dans la vallée de la Matapédia et plus précisément à Miguasha. En gros, au Dévonien, on retrouve les 1ers poissons et même les espèces de poissons qui vont, à terme, évoluer en mammifères terrestres.
L'exposition était très didactique et la guide très intéressante. Dans la vallée de la Matapédia ont même été retrouvés des fossiles de feuilles d'arbres qui se rapprochent de nos fougères actuelles. Or, il est assez rare de retrouver des fossiles de végétaux dans la mesure où, en principe, sont fossilisés les os, dents, cartilages. Bref, tout sauf les parties molles peuvent se fossiliser car ce sont ces parties qui ne se désagrègent pas rapidement.
Après le repas du midi, nous avons visité un 2nd musée, cette fois consacré à une grande catastrophe maritime passée quasi-inaperçue en raison du déclenchement de la 1ère guerre mondiale.
En effet, le 29 mai 1914, au large des cotes québécoises (et plus précisément à Pointe au Père), le paquebot Empress of Ireland (l'impératrice d’Irlande pour nos lecteurs non anglophone) a sombré en 14 min après être entré en collision avec un autre navire. L'autre navire a subi très peu de dégâts comparativement au sort du paquebot.
1 012 personnes sont décédées dans cette tragédie et 465 ont pu être sauvées. Pour information, le Titanic avait sombré deux ans auparavant ...
L'exposition montrait les circonstances du drame ainsi que plusieurs objets découverts lors de fouilles effectuées dans l'épave du bateau.
Là encore, l'exposition était très bien faite d'autant plus qu'il y avait des témoignages de survivants qui ont expliqué ce qu'ils avaient vu du drame.
Après cette visite, direction Rivière au Loup pour notre hébergement. Demain, direction Québec et la cabane à sucre.
Bonne nuit.
C.S
Aujourd'hui, nous sommes partis de Carleton pour aller à Rivière du Loup.
En chemin, nous avons visité deux musées (un le matin et l'autre l'après-midi).
Le 1er musée était consacré aux fossiles de la période du Dévonien (-380 millions d'années) retrouvés dans la vallée de la Matapédia et plus précisément à Miguasha. En gros, au Dévonien, on retrouve les 1ers poissons et même les espèces de poissons qui vont, à terme, évoluer en mammifères terrestres.
L'exposition était très didactique et la guide très intéressante. Dans la vallée de la Matapédia ont même été retrouvés des fossiles de feuilles d'arbres qui se rapprochent de nos fougères actuelles. Or, il est assez rare de retrouver des fossiles de végétaux dans la mesure où, en principe, sont fossilisés les os, dents, cartilages. Bref, tout sauf les parties molles peuvent se fossiliser car ce sont ces parties qui ne se désagrègent pas rapidement.
Après le repas du midi, nous avons visité un 2nd musée, cette fois consacré à une grande catastrophe maritime passée quasi-inaperçue en raison du déclenchement de la 1ère guerre mondiale.
En effet, le 29 mai 1914, au large des cotes québécoises (et plus précisément à Pointe au Père), le paquebot Empress of Ireland (l'impératrice d’Irlande pour nos lecteurs non anglophone) a sombré en 14 min après être entré en collision avec un autre navire. L'autre navire a subi très peu de dégâts comparativement au sort du paquebot.
1 012 personnes sont décédées dans cette tragédie et 465 ont pu être sauvées. Pour information, le Titanic avait sombré deux ans auparavant ...
L'exposition montrait les circonstances du drame ainsi que plusieurs objets découverts lors de fouilles effectuées dans l'épave du bateau.
Là encore, l'exposition était très bien faite d'autant plus qu'il y avait des témoignages de survivants qui ont expliqué ce qu'ils avaient vu du drame.
Après cette visite, direction Rivière au Loup pour notre hébergement. Demain, direction Québec et la cabane à sucre.
Bonne nuit.
C.S
Canada nous voilà ! - jour 8 : le bateau ça tangue et l'eau ça mouille
Amis lecteurs, bonsoir.
Le 11 août c'était journée bateau.
Déjà le matin, pour nous rendre sur l'île Bonaventure, nous avons pris le bateau. Il faisait moche et la mer était houleuse (nous avons essuyé des creux d'un mètre environ et ce, pendant 45 min). Même si l'île est proche du port de Percé, où nous avons embarqué, à l'aller notre embarcation a contourné le fameux rocher percé et s'est approché de la colonie de fous de Bassan qui niche sur l'île Bonaventure.
Alors, nous arrêtons tout de suite les mauvaises langues ou les esprits retors : non l'île Bonaventure n'est pas un repaire de pirates. C'est une île protégée transformée en réserve naturelle et sur laquelle aucun humain ne réside.
Revenons à nos moutons. Le rocher percé ! C'est un gros bloc rocheux qui au départ était couché au fond de l'eau mais qui s'est relevé par le jeu de la tectonique des plaques. Le trou encore visible est globalement un carré de 20 mètres de côté. Au début du XXe, une partie du rocher s'est écroulée et le 2ème trou a disparu à ce moment-là.
Nous avons continué notre périple en mer jusqu'à apercevoir la colonie des fous de Bassan. Ils sont des milliers à nicher sur une partie de l'île Bonaventure. Des compagnons d'aventure, une fois débarqués sur l'île, ont fait une randonnée dans la boue et à travers l'île (il y a même eu une chute). Ils ont pu approcher les oiseaux de très près. Il y avait même des oisillons.
De notre côté, après le débarquement, nous avons visité un musée consacré à la vie d'une famille au début du XXe, à l'époque où la pêche à la morue connaît un grand essor.
Nous sommes retournés sur la terre ferme pour le dîner (le déjeuner français), mais avons nous avons un peu magasiner (comprendre : faire les magasins) à Percé.
Après le repas, nous sommes partis en direction de la rivière Bonaventure pour faire du canot-rabaska. Qu'est-ce que c'est que cette chose-là, me direz-vous ? C'est aussi la question que nous nous sommes posés avant de grimper dans l'embarcation.
C'est une embarcation qui ressemble un peu à une barque. Nous étions 10 rameurs avec un barreur (professionnel le barreur, mais les rameurs étaient tous français). Il y avait une autre embarcation avec les autres membres du groupe. On s'est bien marré, on a bien été mouillé, on a difficilement avancé et on a surtout profité des paysages.
On a descendu la rivière sur 9 km : cela nous a pris environ une heure.
Après cette activité sportive, nous sommes allés à Carleton où se trouvait notre hôtel pour une bonne nuit de sommeil.
Vite de nouvelles aventures.
C.S
Le 11 août c'était journée bateau.
Déjà le matin, pour nous rendre sur l'île Bonaventure, nous avons pris le bateau. Il faisait moche et la mer était houleuse (nous avons essuyé des creux d'un mètre environ et ce, pendant 45 min). Même si l'île est proche du port de Percé, où nous avons embarqué, à l'aller notre embarcation a contourné le fameux rocher percé et s'est approché de la colonie de fous de Bassan qui niche sur l'île Bonaventure.
Alors, nous arrêtons tout de suite les mauvaises langues ou les esprits retors : non l'île Bonaventure n'est pas un repaire de pirates. C'est une île protégée transformée en réserve naturelle et sur laquelle aucun humain ne réside.
Revenons à nos moutons. Le rocher percé ! C'est un gros bloc rocheux qui au départ était couché au fond de l'eau mais qui s'est relevé par le jeu de la tectonique des plaques. Le trou encore visible est globalement un carré de 20 mètres de côté. Au début du XXe, une partie du rocher s'est écroulée et le 2ème trou a disparu à ce moment-là.
Nous avons continué notre périple en mer jusqu'à apercevoir la colonie des fous de Bassan. Ils sont des milliers à nicher sur une partie de l'île Bonaventure. Des compagnons d'aventure, une fois débarqués sur l'île, ont fait une randonnée dans la boue et à travers l'île (il y a même eu une chute). Ils ont pu approcher les oiseaux de très près. Il y avait même des oisillons.
Une tête de phoque en sépia (me demandez pas pourquoi ...) |
De notre côté, après le débarquement, nous avons visité un musée consacré à la vie d'une famille au début du XXe, à l'époque où la pêche à la morue connaît un grand essor.
Nous sommes retournés sur la terre ferme pour le dîner (le déjeuner français), mais avons nous avons un peu magasiner (comprendre : faire les magasins) à Percé.
Après le repas, nous sommes partis en direction de la rivière Bonaventure pour faire du canot-rabaska. Qu'est-ce que c'est que cette chose-là, me direz-vous ? C'est aussi la question que nous nous sommes posés avant de grimper dans l'embarcation.
C'est une embarcation qui ressemble un peu à une barque. Nous étions 10 rameurs avec un barreur (professionnel le barreur, mais les rameurs étaient tous français). Il y avait une autre embarcation avec les autres membres du groupe. On s'est bien marré, on a bien été mouillé, on a difficilement avancé et on a surtout profité des paysages.
On a descendu la rivière sur 9 km : cela nous a pris environ une heure.
Après cette activité sportive, nous sommes allés à Carleton où se trouvait notre hôtel pour une bonne nuit de sommeil.
Vite de nouvelles aventures.
C.S
vendredi 12 août 2011
Canada nous voilà ! - jour 7 : il pleut, il pleut Québec ; rentre tous tes touristes ...
Bonsoir chers lecteurs.
Le titre de ce message est assez explicite et vous laisse aisément imaginer le temps que nous avons eu le 10 août pour notre parcours entre le Mont Albert et la ville de Percé.
Nous avons subi une pluie incessante pendant toute la journée. Et évidemment, c'était le jour du pique-nique et de la ballade en forêt ... Il va sans dire que le moral du groupe était un peu bas et que nous étions guère motivés pour aller crapahuter en pleine forêt avec le risque de glisser sur de la boue et de se faire mal.
Toutefois, nous avons quand même manger notre pique-nique (pour une seule personne du couple, pour la seconde, le restaurant avait juste oublié l'allergie alimentaire ... comme accessoirement tous les restaurateurs, j'ai dû perdre un kilo quand tous les autres en ont pris un voire deux) dans le parc Forillon, mais à l'abri dans des abris construits à cet effet. Ensuite, un groupe de 6 valeureux compagnons a décidé de faire la randonnée de 3 km (selon leurs dires, le terrain était glissant et même si la montée était relativement accessible en raison d'escaliers, la descente de l'autre côté a été plus périlleuse). Le reste du groupe a repris le bus et a attendu les courageux à leur arrivée.
Nous tenons à rassurer nos familles : non, nous n'avons pas fait la randonnée. Par contre, nous avons visité la reconstitution d'un magasin général des années 1920 ainsi qu'un musée sur la pêche à la morue. C'était très intéressant et nous étions à l'abri. Lors de notre visite, nous avons notamment appris que de la ville de Gaspé partaient les bateaux chargés de morue séchée vers l'Europe et les Antilles. En effet, la morue séchée n'était pas un mets apprécié par les québécois.
Cependant, la pêche a dû cesser en raison de la pénurie de morue. Selon les québécois, la pénurie trouverait notamment son origine dans la présence importante des colonies de phoques dans la région. Les phoques sot de gros mangueurs de morue et sont une espèce protégée.
Après cette visite, nous avons repris la route vers notre hôtel dans la ville de Percé (là où se trouve le rocher percé pour ceux qui ne suivraient pas).
Bonne nuit.
C.S
Le titre de ce message est assez explicite et vous laisse aisément imaginer le temps que nous avons eu le 10 août pour notre parcours entre le Mont Albert et la ville de Percé.
Nous avons subi une pluie incessante pendant toute la journée. Et évidemment, c'était le jour du pique-nique et de la ballade en forêt ... Il va sans dire que le moral du groupe était un peu bas et que nous étions guère motivés pour aller crapahuter en pleine forêt avec le risque de glisser sur de la boue et de se faire mal.
Toutefois, nous avons quand même manger notre pique-nique (pour une seule personne du couple, pour la seconde, le restaurant avait juste oublié l'allergie alimentaire ... comme accessoirement tous les restaurateurs, j'ai dû perdre un kilo quand tous les autres en ont pris un voire deux) dans le parc Forillon, mais à l'abri dans des abris construits à cet effet. Ensuite, un groupe de 6 valeureux compagnons a décidé de faire la randonnée de 3 km (selon leurs dires, le terrain était glissant et même si la montée était relativement accessible en raison d'escaliers, la descente de l'autre côté a été plus périlleuse). Le reste du groupe a repris le bus et a attendu les courageux à leur arrivée.
Nous tenons à rassurer nos familles : non, nous n'avons pas fait la randonnée. Par contre, nous avons visité la reconstitution d'un magasin général des années 1920 ainsi qu'un musée sur la pêche à la morue. C'était très intéressant et nous étions à l'abri. Lors de notre visite, nous avons notamment appris que de la ville de Gaspé partaient les bateaux chargés de morue séchée vers l'Europe et les Antilles. En effet, la morue séchée n'était pas un mets apprécié par les québécois.
Cependant, la pêche a dû cesser en raison de la pénurie de morue. Selon les québécois, la pénurie trouverait notamment son origine dans la présence importante des colonies de phoques dans la région. Les phoques sot de gros mangueurs de morue et sont une espèce protégée.
Après cette visite, nous avons repris la route vers notre hôtel dans la ville de Percé (là où se trouve le rocher percé pour ceux qui ne suivraient pas).
Bonne nuit.
C.S
Canada nous voilà ! - jour 6 : allô la France, on est presque perdu
Bonsoir amis lecteurs qui nous suivez assidûment.
Nous avons pris la route vers le parc du Mont Albert où nous avons passé la nuit dans un hôtel assez chic. Toutefois, avant de profiter de notre chambre, nous avons fait une petite randonnée (3-4 km) au sein du parc. Nous avons vu des paysages magnifiques et avons longé une rivière tout au long de notre parcours.
Au milieu de notre randonnée, notre guide nous a proposé de partir sur les traces d'une femelle orignal et de son petit veau qui ont été observés par d'autres randonneurs quelques temps auparavant. Nous sommes donc partis pour une ascension jusqu'au belvédère d'observation. Le chemin a été long et difficile car très pentu et un peu boueux.
Mais bon, cela en valait la peine même si nous n'avons pas vu les orignaux (juste leurs crottes ce qui est peu ragoûtant). La vue en haut du belvédère était splendide. En plus, il faisait grand beau.
Après notre randonnée et avant notre retour sur notre lieu d'hébergement, nous avons visionné un film sur les relations amoureuses chez les orignaux. C'était très intéressant car le film suivait, pendant une année, une femelle orignal qui vivait dans le parc national. Nous avons également bien rigolé.
Le soir, lors du dîner (on parle de souper au Québec) au moment du dessert, notre groupe (guide et chauffeur compris) nous a fait une surprise avec la complicité du restaurateur. Tous nos compagnons de voyage ont écrit un petit mot sur une carte à notre attention et le restaurateur a écrit "félicitations" sur l'assiette de notre dessert. En effet, nous sommes le couple le plus jeune du voyage et dès le 2ème jour, notre guide avait deviné que nous avions choisi le Québec pour notre voyage de noces.
Nous avons donc passé une très bonne soirée, avant de nouvelles aventures.
Bonne nuit, chers lecteurs.
C.S
Nous avons pris la route vers le parc du Mont Albert où nous avons passé la nuit dans un hôtel assez chic. Toutefois, avant de profiter de notre chambre, nous avons fait une petite randonnée (3-4 km) au sein du parc. Nous avons vu des paysages magnifiques et avons longé une rivière tout au long de notre parcours.
Au milieu de notre randonnée, notre guide nous a proposé de partir sur les traces d'une femelle orignal et de son petit veau qui ont été observés par d'autres randonneurs quelques temps auparavant. Nous sommes donc partis pour une ascension jusqu'au belvédère d'observation. Le chemin a été long et difficile car très pentu et un peu boueux.
Mais bon, cela en valait la peine même si nous n'avons pas vu les orignaux (juste leurs crottes ce qui est peu ragoûtant). La vue en haut du belvédère était splendide. En plus, il faisait grand beau.
Après notre randonnée et avant notre retour sur notre lieu d'hébergement, nous avons visionné un film sur les relations amoureuses chez les orignaux. C'était très intéressant car le film suivait, pendant une année, une femelle orignal qui vivait dans le parc national. Nous avons également bien rigolé.
Le soir, lors du dîner (on parle de souper au Québec) au moment du dessert, notre groupe (guide et chauffeur compris) nous a fait une surprise avec la complicité du restaurateur. Tous nos compagnons de voyage ont écrit un petit mot sur une carte à notre attention et le restaurateur a écrit "félicitations" sur l'assiette de notre dessert. En effet, nous sommes le couple le plus jeune du voyage et dès le 2ème jour, notre guide avait deviné que nous avions choisi le Québec pour notre voyage de noces.
Nous avons donc passé une très bonne soirée, avant de nouvelles aventures.
Bonne nuit, chers lecteurs.
C.S
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