lundi 8 août 2011

Canada nous voilà ! - jour 2 : Montréal et Simon

Bonsoir amis lecteurs.

Un 2ème "post" pour notre 2ème jour de voyage. Le titre de ce petit mot vous semble énigmatique ? Le mystère va vite être levé, ne vous impatientez pas.

Compte tenu du décalage horaire, le réveil a été matinal, très matinal puisque Salidou a commencé à tourner en rond dans la chambre dès 3 heures du matin. Concrètement, il était déjà prêt avant que le réveil ne sonne à 6h30.

Après le petit déjeuner, notre guide nous a fait découvrir (au pas de charge) le vieux Montréal. Nous avons ainsi appris que le 1er nom de Montréal était "Ville Marie" : l'avantage c'était qu'on savait à qui était dédiée la ville ..... D'ailleurs, la basilique de la ville se nomme "Notre Dame". C'est un édifice magnifique qui date du XIXe siècle. Au départ, c'était une simple église très sobre, voire austère. Ensuite, un artiste a décidé de peindre les murs et la voûte, puis d'installer le retable monumental.



De fait, l'église, devenue basilique lors de la venue de Jean-Paul II dans les 1ères années de ce pontificat, est totalement différente des édifices religieux que nous avons vu en France. La basilique peut accueillir 3 000 fidèles, des concerts y sont organisés, comme des mariages célèbres (Céline Dion, par exemple : bon ok, on referme la page people).

Nous sommes allés sur le Mont Royal, de l'autre côté du Saint Laurent, et qui surplombe la ville. Nous sommes passés devant le stade olympique (qui n'est plus trop utilisé semble-t-il). Nous avons également traversés plusieurs quartiers de Montréal, dont un qui regroupe ces maisons si typiques avec un logement en sous-sol et l'autre à l'entresol.




Le midi, nous avons dégusté du "smoked meat" : il s'agit de viande de bœuf fumée (ça ressemble à de la palette) coupée en lamelles, entre deux tranches de pain de mie et accompagnée de frites. Ce n'est pas très fin gastronomiquement parlant mais cela tient au corps ...



L'après-midi, et avant de partir pour la région du Lac Blanc, nous sommes allés voir la ville souterraine. Et oui !! Lorsqu'il fait 25 degrés en dessous de zéro, il est parfois appréciable de ne pas avoir à sortir pour faire ses courses. Et c'est bien l'objectif de cette ville sous la ville : elle ressemble de un gros centre commercial desservi par le métro et qui est permet d'accéder aux grands magasins sans passer par la surface.

Ensuite, nous sommes partis pour le Lac Blanc. Mais avant d'y arriver, certains de nos compagnons d'aventure ont voulu faire un tour d'hydravion sur un lac à mi-chemin de notre destination finale (non, cela n'a rien à voir avec le film du même nom). Il faisait beau, il faisait chaud et nous avons profité du beau temps pendant que nos camarades volaient à bord d'un coucou de 1948 rafistolé au scotch aux dires de quelques uns.



Nous sommes arrivés à la Pourvoirie du Lac Blanc vers 17h45. Une pourvoirie est un établissement perdu aux tréfonds de la forêt qui donne accès à un certain nombre de ressources (lac et matériel pour pêcher, secteur forestier et pièges pour trapper). Bien évidemment, pour pêcher et trapper il faut avoir le permis correspondant à l'activité.

Et c'est là qu'entre en scène Simon le trappeur. Effectivement, il est physiquement athlétique. Il est surtout passionné par la trappe. A la différence de la chasse, la trappe n'autorise pas l'utilisation d'armes à feu pour traquer et tuer les animaux. Il s'agit d'apprendre les habitudes de vie des animaux, de les pister puis de poser des pièges aux endroits adéquats et d'attendre. Le but ultime de la trappe c'est la fourrure : il faut tout faire pour qu'elle ne soit pas abîmée pour pouvoir la vendre le plus chère possible.

Grâce à Simon, nous avons appris que la fourrure d'un ours valait 100 dollars, tandis que celle d'une marte vaut beaucoup plus. Comme quoi, ce n'est pas la grosseur de la bête qui compte.

C'est également Simon qui nous a fait boire du Caribou (mélange de vin rouge et d'eau de vie, soit 23 ° d'alcool). C'est sûr qu'après un verre de ce breuvage, on fait moins attention aux piqûres de moustiques (qui sont très voraces).

Après les explications de Simon le trappeur et le dîner, nous avons rejoint le chalet qui nous accueillait avec 5 autres compagnons, au bord du Lac franchement en retrait du chemin sans éclairage. Et là on dit : merci la lampe torche de poche qu'on a pensé à emporter. On a même pu voir la constellation de la grande ourse. C'est sûr qu'au milieu de la forêt, nous n'avons pas été embêté par les réverbères puisqu'il n'y en avait pas.

Allez, zou, au lit pour une bonne nuit de sommeil car le lendemain c'est 5 heures de route qui étaient prévus.

C.S

4 commentaires:

  1. Les oléronais !!8 août 2011 à 15:34

    Hello les canadiens !!

    Un petit direct de l'ile d'Oléron sous le soleil et les averses !!!!!!!!

    Manifestement, vous allez bien et le voyage se passe sans embûche !

    A la vue des photos, il fait beau mais avez vous chaud ?

    Bonne journée et à plus !!
    On pense bien à vous !

    Bisous des Oléronais !!!!!

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  2. Eh bien, c'est merveilleux et dépaysant surtout tout cela ......vous avez quelques jours de repos prévus en rentrant ??LOL
    Poutous chaleureux

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  3. Hé bé... c'est sportif dites donc! Ça va, vous tenez le coup? En tout cas, beau voyage!

    Bises!

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  4. Je suis convaincu que Môssieur a adoréééé le Caribou !

    Mais au fait, et Simon, vous en avez fait quoi? Il est passé à la trappe avant que vous n'alliez au chalet? (Oui, je sais je suis super fort).

    Bonne continuation pour ce voyage qui a l'air rudement chouette mine de rien !

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