lundi 15 août 2011

Canada nous voilà ! - dernier jour : message fourre-tout

Bonjour amis lecteurs.

Et voici le dernier message relatif à notre voyage au Canada.



Tout d'abord et assez brièvement, qu'avons-nous fait hier ? Et bien, le matin nous avions quartier libre dans Québec ce qui nous a permis de terminé nos emplettes et de faire un dernier tour en ville. Nous avons ainsi parcouru la promenade des gouverneurs (310 marches réparties sur 655 mètres, qui contournent une partie des remparts de la ville haute).



Après un rapide dîner, nous avons pris la route pour l'aéroport de Montréal à 280 km de Québec. Contrairement au vol aller qui avait essuyé un retard d'une heure, là, nous avons été parfaitement à l'heure de sorte que nous avons atterri à Roissy comme prévu à 7H35 heure française (soit 1h35 heure québécoise).

La fatigue commence à se faire sentir d'autant que cela fait maintenant 28 heures que nous n'avons pas fait une bonne nuit de sommeil (les 30 min de sieste de Crumble dans l'avion ne comptant pas comme du vrai repos).
Après ce bref exposé du déroulement de notre dernière journée au Canada, l'objet de ce message est de vous distiller des informations que nous ne vous avons pas donné dans les messages précédents puisqu'elles sont d'ordre pratique ou anecdotique.

  • D'où vient le mot "Canada" ? Il semble que lors du 2nd voyage de Jacques Cartier dans cette nouvelle contrée, les amérindiens aient dit à plusieurs reprises "Cana da" en montrant une direction.
  • Pourquoi les plaques d'immatriculation québécoises comportent la phrase "Je me souviens" ? Il s'agit des 1ers mots de la phrase "Je me souviens d'être né sous le lys et d'avoir vécu sous la rose". Pour nos lecteurs qui ne s'y connaîtraient pas en Histoire botanique, cela signifie qu'initialement le Québec a été sous domination française avant que les Anglais ne s'en emparent.
  • Où bien manger dans la ville de Québec ? Nous vous recommandons un restaurant situé à deux pas du château de Frontenac dans la ville haute. Il s'agit du restaurant La Crémaillère (73 rue Sainte-Anne ; www.cremaillere.qc.ca).
  • Où passer deux jours dans un endroit chic en pleine forêt ? A n'en point douter, allez au Gîte du Mont Albert dans le parc national de la Gaspésie (2001 route du parc à Sainte-Anne-des-Monts ; http://www.sepaq.com/pq/gma/information.dot). Dans le cadre de notre séjour, nous y sommes restés une nuit mais il y a beaucoup de randonnées à faire dans ce secteur).
  • Dans le même ordre d'idée, où bien manger en pleine nature et peut-être rencontrer Simon le trappeur ? Alors là, vous devez courir à la Pourvoirie du Lac Blanc (1 000 domaine Pellerin à Saint-Alexis-des-Monts ; http://www.pourvoirielacblanc.com). 
  • Si vous êtes allergique à un colorant alimentaire, bon courage quand vous irez acheter en magasin. Sur la liste des ingrédients au dos des emballages, il y a juste inscrit "colorants" sans spécifié lesquels sont utilisés.
  • Si vous êtes allergique à un colorant alimentaire, bon courage dans les restaurants.  
  • Allez visiter le Québec c'est une région superbe et les Français sont accueillis à bras ouverts.
C.S.

dimanche 14 août 2011

Canada nous voilà ! - jour 10 : Vive le Québec libre !

Bonsoir amis lecteurs.

L'avant-dernier message de notre voyage dans la Belle Province et nous terminons en beauté par la ville de Québec.

Avant de découvrir la capitale de la province éponyme, nous avons visité la Seigneurie des Aulnaies. "Mais de quoi parlent-ils ?" est certainement la question que vous vous posez (ou au moins quelques uns d'entre vous ... nous espérons ...).



Une seigneurie est une propriété appartenant à une famille québécoise au XIXe et qui regroupe plusieurs parcelles de terre. Ces parcelles sont louées par le seigneur (pas de commentaires merci) à des québécois qui les exploitent. bien évidemment, le seigneur des lieux a droit à une partie des bénéfices issues de l'exploitation des parcelles.

La visite guidée était très intéressante et pédagogique. Les guides étaient habillés en costume d'époque et se présentaient comme le seigneur et la servante. Nous avons visité le manoir et avons pu prendre quelques photographies.

Après la visite du manoir, nous nous sommes promenés dans les jardins, ainsi que dans le moulin à farine. Ce moulin existait au XIXe et est toujours exploité aujourd'hui.

Après le dîner, nous nous sommes rendus à Québec. Pour y aller, nous avons pris un traversier pour passer le fleuve Saint Laurent et notre débarquement s'est effectué à deux pas du centre historique de la ville. Québec est constituée d'une ville haute (avec notamment le château de Frontenac) et la ville basse.



A la descente du traversier, nous avons déambulé dans la ville basse. En fait, les maisons que nous voyons ont été reconstruites à l'identique de celles existant au XVIIe et XVIIIe (les bâtiments originaux ont été détruits lors de conflits armés). Les rues sont piétonnes et les boutiques en tout genre y fleurissent.



Ensuite, nous sommes allés dans la ville haute, enserrée dans des remparts à la Vauban (en étoile pour ceux qui ne sauraient pas). Bien évidemment, le bâtiment le plus connu de Québec se situe dans cette partie de la ville. Il s'agit du château de Frontenac. Le château ne se visite pas et pour cause, il est privé. C'est un hôtel de très grand luxe composé de plus de 600 chambres. Le commun des mortels ne peut juste qu'entré dans la cour ...

La 1ère impression qui se dégage de Québec est celle d'une ville de province où il fait bon vivre (à la différence de Montréal qui, à côté, ressemble à une mégalopole). Québec est la capitale politique et administrative de la province éponyme, tandis que Montréal en est la capitale économique.

Après Québec, nous avons filé voir la chute de Montmorency. C'est une chute de 83 mètres de haut (soit 30 de plus que les célèbres chutes du Niagara). Il y a des escaliers à droite de la chute pour monter jusqu'au pont qui se trouve en haut de la chute. Bon, nous, nous sommes montés jusqu'au 1er tiers de l'escalier et nous nous sommes déjà fait un peu mouillé. C'est un spectacle très impressionnant, surtout lorsque l'on sait qu'en hiver, la chute est gelée.





Enfin, nous avons terminé notre journée à la cabane à sucre sur l'île d'Orléans (en périphérie de Québec). Après un repas (pour certains un peu arrosé) accompagné par un accordéoniste qui s'en finissait plus de jouer des airs improbables, nous avons eu des explications sur la fabrication du fameux sirop d'érable. L'eau d'érable est recueillie entre mi-mars et fin avril. Il faut 40 litres d'eau d'érable pour faire un litre de sirop d'érable. Nous avons également dégusté des tires d'érable sur neige (il s'agit d'étaler du sirop d'érable en fines bandes sur de la neige pilée et après d'enrouler la bande sur un bâton : c'est comme une sucette et c'est très bon) et du beurre d'érable.

Demain, nous avons quartier libre le matin à Québec avant de prendre la route vers Montréal et l'aéroport. Nous allons en profiter pour en prendre encore pleins les yeux pour garder encore plus de souvenirs de ce superbe voyage.

A bientôt.

C.S

samedi 13 août 2011

Canada nous voilà ! - jour 9 : le fossile englouti

Bonsoir chers lecteurs.

Aujourd'hui, nous sommes partis de Carleton pour aller à Rivière du Loup.

En chemin, nous avons visité deux musées (un le matin et l'autre l'après-midi).

Le 1er musée était consacré aux fossiles de la période du Dévonien (-380 millions d'années) retrouvés dans la vallée de la Matapédia et plus précisément à Miguasha. En gros, au Dévonien, on retrouve les 1ers poissons et même les espèces de poissons qui vont, à terme, évoluer en mammifères terrestres.



L'exposition était très didactique et la guide très intéressante. Dans la vallée de la Matapédia ont même été retrouvés des fossiles de feuilles d'arbres qui se rapprochent de nos fougères actuelles. Or, il est assez rare de retrouver des fossiles de végétaux dans la mesure où, en principe, sont fossilisés les os, dents, cartilages. Bref, tout sauf les parties molles peuvent se fossiliser car ce sont ces parties qui ne se désagrègent pas rapidement.

Après le repas du midi, nous avons visité un 2nd musée, cette fois consacré à une grande catastrophe maritime passée quasi-inaperçue en raison du déclenchement de la 1ère guerre mondiale.



En effet, le 29 mai 1914, au large des cotes québécoises (et plus précisément à Pointe au Père), le paquebot Empress of Ireland (l'impératrice d’Irlande pour nos lecteurs non anglophone) a sombré en 14 min après être entré en collision avec un autre navire. L'autre navire a subi très peu de dégâts comparativement au sort du paquebot.




1 012 personnes sont décédées dans cette tragédie et 465 ont pu être sauvées. Pour information, le Titanic avait sombré deux ans auparavant ...

L'exposition montrait les circonstances du drame ainsi que plusieurs objets découverts lors de fouilles effectuées dans l'épave du bateau.




Là encore, l'exposition était très bien faite d'autant plus qu'il y avait des témoignages de survivants qui ont expliqué ce qu'ils avaient vu du drame.

Après cette visite, direction Rivière au Loup pour notre hébergement. Demain, direction Québec et la cabane à sucre.

Bonne nuit.

C.S

Canada nous voilà ! - jour 8 : le bateau ça tangue et l'eau ça mouille

Amis lecteurs, bonsoir.

Le 11 août c'était journée bateau.

Déjà le matin, pour nous rendre sur l'île Bonaventure, nous avons pris le bateau. Il faisait moche et la mer était houleuse (nous avons essuyé des creux d'un mètre environ et ce, pendant 45 min). Même si l'île est proche du port de Percé, où nous avons embarqué, à l'aller notre embarcation a contourné le fameux rocher percé et s'est approché de la colonie de fous de Bassan qui niche sur l'île Bonaventure.

Alors, nous arrêtons tout de suite les mauvaises langues ou les esprits retors : non l'île Bonaventure n'est pas un repaire de pirates. C'est une île protégée transformée en réserve naturelle et sur laquelle aucun humain ne réside.

Revenons à nos moutons. Le rocher percé ! C'est un gros bloc rocheux qui au départ était couché au fond de l'eau mais qui s'est relevé par le jeu de la tectonique des plaques. Le trou encore visible est globalement un carré de 20 mètres de côté. Au début du XXe, une partie du rocher s'est écroulée et le 2ème trou a disparu à ce moment-là.


Nous avons continué notre périple en mer jusqu'à apercevoir la colonie des fous de Bassan. Ils sont des milliers à nicher sur une partie de l'île Bonaventure. Des compagnons d'aventure, une fois débarqués sur l'île, ont fait une randonnée dans la boue et à travers l'île (il y a même eu une chute). Ils ont pu approcher les oiseaux de très près. Il y avait même des oisillons.


Une tête de phoque en sépia (me demandez pas pourquoi ...)


De notre côté, après le débarquement, nous avons visité un musée consacré à la vie d'une famille au début du XXe, à l'époque où la pêche à la morue connaît un grand essor.



Nous sommes retournés sur la terre ferme pour le dîner (le déjeuner français), mais avons nous avons un peu magasiner (comprendre : faire les magasins) à Percé.

Après le repas, nous sommes partis en direction de la rivière Bonaventure pour faire du canot-rabaska. Qu'est-ce que c'est que cette chose-là, me direz-vous ? C'est aussi la question que nous nous sommes posés avant de grimper dans l'embarcation.

C'est une embarcation qui ressemble un peu à une barque. Nous étions 10 rameurs avec un barreur (professionnel le barreur, mais les rameurs étaient tous français). Il y avait une autre embarcation avec les autres membres du groupe. On s'est bien marré, on a bien été mouillé, on a difficilement avancé et on a surtout profité des paysages.

On a descendu la rivière sur 9 km : cela nous a pris environ une heure.

Après cette activité sportive, nous sommes allés à Carleton où se trouvait notre hôtel pour une bonne nuit de sommeil.

Vite de nouvelles aventures.

C.S

vendredi 12 août 2011

Canada nous voilà ! - jour 7 : il pleut, il pleut Québec ; rentre tous tes touristes ...

Bonsoir chers lecteurs.

Le titre de ce message est assez explicite et vous laisse aisément imaginer le temps que nous avons eu le 10 août pour notre parcours entre le Mont Albert et la ville de Percé.

Nous avons subi une pluie incessante pendant toute la journée. Et évidemment, c'était le jour du pique-nique et de la ballade en forêt ... Il va sans  dire que le moral du groupe était un peu bas et que nous étions guère motivés pour aller crapahuter en pleine forêt avec le risque de glisser sur de la boue et de se faire mal.

Toutefois, nous avons quand même manger notre pique-nique (pour une seule personne du couple, pour la seconde, le restaurant avait juste oublié l'allergie alimentaire ... comme accessoirement tous les restaurateurs, j'ai dû perdre un kilo quand tous les autres en ont pris un voire deux) dans le parc Forillon, mais à l'abri dans des abris construits à cet effet. Ensuite, un groupe de 6 valeureux compagnons a décidé de faire la randonnée de 3 km (selon leurs dires, le terrain était glissant et même si la montée était relativement accessible en raison d'escaliers, la descente de l'autre côté a été plus périlleuse). Le reste du groupe a repris le bus et a attendu les courageux à leur arrivée.

Nous tenons à rassurer nos familles : non, nous n'avons pas fait la randonnée. Par contre, nous avons visité la reconstitution d'un magasin général des années 1920 ainsi qu'un musée sur la pêche à la morue. C'était très intéressant et nous étions à l'abri. Lors de notre visite, nous avons notamment appris que de la ville de Gaspé partaient les bateaux chargés de morue séchée vers l'Europe et les Antilles. En effet, la morue séchée n'était pas un mets apprécié par les québécois.



Cependant, la pêche a dû cesser en raison de la pénurie de morue. Selon les québécois, la pénurie trouverait notamment son origine dans la présence importante des colonies de phoques dans la région. Les phoques sot de gros mangueurs de morue et sont une espèce protégée.

Après cette visite, nous avons repris la route vers notre hôtel dans la ville de Percé (là où se trouve le rocher percé pour ceux qui ne suivraient pas).

Bonne nuit.

C.S

Canada nous voilà ! - jour 6 : allô la France, on est presque perdu

Bonsoir amis lecteurs qui nous suivez assidûment.

Nous avons pris la route vers le parc du Mont Albert où nous avons passé la nuit dans un hôtel assez chic. Toutefois, avant de profiter de notre chambre, nous avons fait une petite randonnée (3-4 km) au sein du parc. Nous avons vu des paysages magnifiques et avons longé une rivière tout au long de notre parcours.



Au milieu de notre randonnée, notre guide nous a proposé de partir sur les traces d'une femelle orignal et de son petit veau qui ont été observés par d'autres randonneurs quelques temps auparavant. Nous sommes donc partis pour une ascension jusqu'au belvédère d'observation. Le chemin a été long et difficile car très pentu et un peu boueux.


Mais bon, cela en valait la peine même si nous n'avons pas vu les orignaux (juste leurs crottes ce qui est peu ragoûtant). La vue en haut du belvédère était splendide. En plus, il faisait grand beau.



Après notre randonnée et avant notre retour sur notre lieu d'hébergement, nous avons visionné un film sur les relations amoureuses chez les orignaux. C'était très intéressant car le film suivait, pendant une année, une femelle orignal qui vivait dans le parc national. Nous avons également bien rigolé.

Le soir, lors du dîner (on parle de souper au Québec) au moment du dessert, notre groupe (guide et chauffeur compris) nous a fait une surprise avec la complicité du restaurateur. Tous nos compagnons de voyage ont écrit un petit mot sur une carte à notre attention et le restaurateur a écrit "félicitations" sur l'assiette de notre dessert. En effet, nous sommes le couple le plus jeune du voyage et dès le 2ème jour, notre guide avait deviné que nous avions choisi le Québec pour notre voyage de noces.

Nous avons donc passé une très bonne soirée, avant de nouvelles aventures.

Bonne nuit, chers lecteurs.

C.S

Canada nous voilà ! - jour 5 : le saumon, le nouvel exocet ...

Bonjour amis lecteurs.

Pas grand chose à vous raconter aujourd'hui. En effet, nous avons traversé le fleuve Saint Laurent à son endroit le plus large (ou quasiment). Le voyage en bateau a duré presque 3 heures et nous avons parcouru 64 km sur le fleuve. C'est long, beaucoup trop long ...

Après la traversée, nous avons visité une passe migratoire de saumon. Et oui, les saumons remontent le fleuve Saint Laurent pour se reproduire en eau douce. Or, beaucoup de barrages hydrauliques sont construits sur le fleuve et rendent difficile le trajet des saumons.

La passe à saumons se trouve sur la droite



De fait, plusieurs passes migratoires ont été installées pour faciliter la remontée du fleuve. La passe que nous avons visité consistait en un petit ascenseur permettant aux saumons de passer le barrage construit juste à côté. Lors de leur passage, les saumons sont répertoriés, pesés, mesurés avant d'être relâchés.

Après la visite de la passe, nous avons passé la soirée à notre hôtel à Matane.

A bientôt.
C.S

Canada nous voilà ! - jour 4 : et on dit bonjour à Bloupi la baleine !

Le 7 août nous avons quitté nos familles d'accueil pour nous diriger vers Tadoussac. Pour atteindre notre destination, nous avons longé le fjord de la rivière Sainte Marguerite et avons fait une halte au bout de la route à Sainte Rose du Nord. La vue sur le fjord est magnifique comme vous pouvez le constater par vous-même.



Ensuite, nous avons repris notre chemin jusqu'à notre destination principale (Tadoussac pour les cancres du fond du blog). Et là, horreur, malheur ! Il fait froid, il y a un brouillard de tous les diables de sorte qu'on ne voit rien à 10 mètres. Crumble a le moral au fond des chaussettes.

Mais bon, à coeur vaillant rien d'impossible et vos deux aventuriers embarquent à bord du bateau pour 3 heures de promenade. Pendant 2h30, on ne voit rien pas même les bateaux qui croisent tous proches de nous. C'est presque effrayant, digne des meilleurs films d'horreur.



Et puis, Ô miracle ! Le temps se dégage et nous apercevons des baleines. Alors pas la grosse baleine bleue. Je vous rappelle que la croisière se déroule dans le fleuve Saint Laurent. Mais nous voyons des baleines de type "petit rorqual". Crumble est ravie. Ouf, le voyage de noces est sauvé.



Après la croisière, nous sommes rentrés à l'hôtel. En résumé, une journée riche en émotion même si, à part la croisière, nous n'avons pas fait grand chose.

A bientôt.
C.S

jeudi 11 août 2011

Canada nous voilà ! - jour 3 : Et sinon la marmotte ? Ben, elle connaît Dolorès.

Bonsoir amis lecteurs.

Encore un titre bien énigmatique … mais qui va s'éclairer bientôt.

Alors, nous vous rappelons que nous avons dormi à la Pourvoirie du Lac Blanc et que nous partons le Lac Saint Jean. Le trajet a duré 5 heures et nous sommes arrivés au zoo de Saint Félicien dans la région du Lac Saint Jean vers 13h.

Après un rapide déjeuner, nous avons expérimenté un nouveau mode de transport collectif de voyageurs : la cage sur remorque. En fait, le zoo propose de voir certains animaux en totale liberté et donc, les clients sont transportés dans des cages sur des remorques le long d'un circuit qui dure une heure. Salidou ayant fait une crise de claustrophobie, seule Crumble a osé affronter l'ours noir, le loup gris, le caribou et même l'orignal …

Bon, je pense que pour les 3 premiers animaux, vous devez à peu près voir à quoi cela peut ressembler. Mais pour le dernier, c'est peut-être plus dur. Qu'est-ce donc que l'orignal ? Et non, il n'y a pas de faute d'orthographe, merci de ne pas demander. Après cette parenthèse, revenons à notre cervidé québécois. Parce que oui, il s'agit bien d'un cervidé (de la même famille que le cerf de Virginie ou de France et le caribou : nous précisons pour celles et ceux qui ne suivraient pas trop). Mais il est beaucoup plus grand et plus gros que la majorité des autres cervidés puisque le mâle peut peser jusqu'à une tonne.

Le circuit faisait également voir des reconstitutions d'un camp de bûcherons et d'un ranch du début du XXe siècle. C'était également l'occasion de découvrir les différents espaces qui composent la forêt boréale qui se trouve au nord du Canada et notamment en Gaspésie. La forêt boréale c'est une succession de forêts très denses (où vivent le caribou, l'ours noir et l'orignal notamment) et de grandes étendues de prairies (où l'on retrouve des bœufs musqués, des chiens de prairies et des oies sauvages pendant leur migration). D'ailleurs, les oies sauvages ce sont les mêmes que celles que rencontre Nils Olgersson dans le roman suédois éponyme.

Après le circuit, nous avons assisté au repas de 3 ours blancs. Ce sont des animaux qui semblent très joueurs lorsqu'il s'agit de manger. Ils plongent, roulent sous l'eau, remontent à la surface et mangent leur morceau de viande dans un coin.


Nous avons continué notre route vers le Tigre du Bengale, majestueux lorsqu'il se dore au soleil ou lorsqu'il fait sa toilette. A côté du tigre, des macaques du Japon en pleine séance de câlins pour certains et de contemplation pour d'autres.



Nous avons fini notre ballade avec des porcs épics et une marmotte que la présence humaine ne semble absolument pas inquiétée.



Le soir, nous avons dormi dans nos familles d'accueil respectives. Toutefois, avant de vous en parler, il nous faut vous préciser que le Lac Saint Jean est le 3ème lac du Québec avec 1 350 km² et que sa région a pour spécialité le bleuet. Bon, après moult discussions avec nos compagnons de voyage, dégustation de bleuets en tarte/punch sans alcool/bière, le bleuet québécois correspond peu ou prou à notre myrtille nationale.
Après une heure de route environ, nous sommes arrivés à Herbertville où nos familles d'accueil nous attendaient. Enfin, elles attendaient 15 de nos compagnons de voyage. En effet, vos serviteurs et un autre couple (de Dijon) ont fait quelques kilomètres de plus avant de rencontrer Dolorès et Claude, nos hôtes pour une nuit. Nous leur avions apporter de la moutarde de Meaux ce qui leur a fait plaisir, d'autant que Dolorès est une excellente cuisinière. La soirée a été riche en échange sur la vie québécoise et la vie française. Nous avons bien placoté, selon l'expression ici en vigueur. Nous avons également bien mangé et bien dormi. Comme notre groupe comportait moins de 20 personnes, nous n'avons pas été « conviés à une fête à la salle communale [afin de ] fraterniser avec les villageois dans une atmosphère bon enfant empreinte de franche camaraderie » (comme l'écrit notre programme). Mais finalement, la soirée que nous avons passé à certainement été plus agréable car plus simple et nous avons quand même bien rigolé.
La maison de Dolorès et Claude est décorée avec goût et nous avons « flashé » (enfin surtout Crumble) sur le coffre qui était dans notre chambre.


Le lendemain, les adieux ont été chaleureux et nous ne manquerons pas de leur écrire à notre retour en France.

P.S : Pour les geek qui fréquentent le blog une petite photo :



C.S

mercredi 10 août 2011

Canada nous voilà : réponses aux messages !

Aujourd'hui, un petit post de réponses. Nous n'avons accès qu'à du bas débit, donc pas de photos. De même cela fait 3 - 4 jours que le réseau sur lequel se rattache Orange / SFR / Bouygues ne passe pas, un comble je trouve que ces opérateurs passent sur un opérateur canadien spécialisé sur les villes, bref … ne vous étonnez pas si nous ne vous répondons pas à vos sms.


Sinon, nous allons bien tous les deux, et le voyage se poursuit dans la bonne humeur, avec un groupe sympathique.

@ Mamé : Amélie a répondu à ta question mais nous te confirmons bien volontiers que pour savoir l'heure qu'il est au Québec, tu retires 6 heures à ta montre/pendule/horloge (rayer la mention inutile).

@ Amélie et Mamé : mais pourquoi cette obsession pour le caribou ? Bon, c'est vrai que c'est intrigant comme nom de boisson. En fait, c'est du vin rouge, avec de l'eau de vie. Bref, ça fait 23 ° degré d'alcool et ça aide à supporter les maringuoins. On vous en dira plus (comme sur le trappeur) dans le post sur la Pourvoirie du Lac Blanc.

@ Les tangueros : nous avons révisé les chanteurs québécois mais pour les danses locales nous ne sommes absolument pas au point. Mais le voyage n'est pas fini ...

________________________________________________________
@ Les Oléronais : Jusqu'au deuxième jour, il faisait beau et chaud, malheureusement le temps s'est dégradé par la suite avec jour 3 et jour 4 de la pluie et un temps plus frais. Jour 5 le temps s'est levé mais ce n'est pas la panacée. Et pour mercredi, il prévoit de la pluie et des températures 5° en dessous des saisonnières …

@ Mamé : Pour ma part (Salidou) j'ai encore deux semaines. Crumble reprendra le jeudi 18 août.

@ Mirabelle : On tient le coup pas de soucis.
@ Nath' : T'imagines même pas comment j'ai adoré le Caribou ! Simon va bien, mais je te rassure, nous avons encore quelques québécois à présenter.

Gros bisous à tous nos lecteursnet une caresse à M. Peluche.

C.S

lundi 8 août 2011

Canada nous voilà ! - jour 2 : Montréal et Simon

Bonsoir amis lecteurs.

Un 2ème "post" pour notre 2ème jour de voyage. Le titre de ce petit mot vous semble énigmatique ? Le mystère va vite être levé, ne vous impatientez pas.

Compte tenu du décalage horaire, le réveil a été matinal, très matinal puisque Salidou a commencé à tourner en rond dans la chambre dès 3 heures du matin. Concrètement, il était déjà prêt avant que le réveil ne sonne à 6h30.

Après le petit déjeuner, notre guide nous a fait découvrir (au pas de charge) le vieux Montréal. Nous avons ainsi appris que le 1er nom de Montréal était "Ville Marie" : l'avantage c'était qu'on savait à qui était dédiée la ville ..... D'ailleurs, la basilique de la ville se nomme "Notre Dame". C'est un édifice magnifique qui date du XIXe siècle. Au départ, c'était une simple église très sobre, voire austère. Ensuite, un artiste a décidé de peindre les murs et la voûte, puis d'installer le retable monumental.



De fait, l'église, devenue basilique lors de la venue de Jean-Paul II dans les 1ères années de ce pontificat, est totalement différente des édifices religieux que nous avons vu en France. La basilique peut accueillir 3 000 fidèles, des concerts y sont organisés, comme des mariages célèbres (Céline Dion, par exemple : bon ok, on referme la page people).

Nous sommes allés sur le Mont Royal, de l'autre côté du Saint Laurent, et qui surplombe la ville. Nous sommes passés devant le stade olympique (qui n'est plus trop utilisé semble-t-il). Nous avons également traversés plusieurs quartiers de Montréal, dont un qui regroupe ces maisons si typiques avec un logement en sous-sol et l'autre à l'entresol.




Le midi, nous avons dégusté du "smoked meat" : il s'agit de viande de bœuf fumée (ça ressemble à de la palette) coupée en lamelles, entre deux tranches de pain de mie et accompagnée de frites. Ce n'est pas très fin gastronomiquement parlant mais cela tient au corps ...



L'après-midi, et avant de partir pour la région du Lac Blanc, nous sommes allés voir la ville souterraine. Et oui !! Lorsqu'il fait 25 degrés en dessous de zéro, il est parfois appréciable de ne pas avoir à sortir pour faire ses courses. Et c'est bien l'objectif de cette ville sous la ville : elle ressemble de un gros centre commercial desservi par le métro et qui est permet d'accéder aux grands magasins sans passer par la surface.

Ensuite, nous sommes partis pour le Lac Blanc. Mais avant d'y arriver, certains de nos compagnons d'aventure ont voulu faire un tour d'hydravion sur un lac à mi-chemin de notre destination finale (non, cela n'a rien à voir avec le film du même nom). Il faisait beau, il faisait chaud et nous avons profité du beau temps pendant que nos camarades volaient à bord d'un coucou de 1948 rafistolé au scotch aux dires de quelques uns.



Nous sommes arrivés à la Pourvoirie du Lac Blanc vers 17h45. Une pourvoirie est un établissement perdu aux tréfonds de la forêt qui donne accès à un certain nombre de ressources (lac et matériel pour pêcher, secteur forestier et pièges pour trapper). Bien évidemment, pour pêcher et trapper il faut avoir le permis correspondant à l'activité.

Et c'est là qu'entre en scène Simon le trappeur. Effectivement, il est physiquement athlétique. Il est surtout passionné par la trappe. A la différence de la chasse, la trappe n'autorise pas l'utilisation d'armes à feu pour traquer et tuer les animaux. Il s'agit d'apprendre les habitudes de vie des animaux, de les pister puis de poser des pièges aux endroits adéquats et d'attendre. Le but ultime de la trappe c'est la fourrure : il faut tout faire pour qu'elle ne soit pas abîmée pour pouvoir la vendre le plus chère possible.

Grâce à Simon, nous avons appris que la fourrure d'un ours valait 100 dollars, tandis que celle d'une marte vaut beaucoup plus. Comme quoi, ce n'est pas la grosseur de la bête qui compte.

C'est également Simon qui nous a fait boire du Caribou (mélange de vin rouge et d'eau de vie, soit 23 ° d'alcool). C'est sûr qu'après un verre de ce breuvage, on fait moins attention aux piqûres de moustiques (qui sont très voraces).

Après les explications de Simon le trappeur et le dîner, nous avons rejoint le chalet qui nous accueillait avec 5 autres compagnons, au bord du Lac franchement en retrait du chemin sans éclairage. Et là on dit : merci la lampe torche de poche qu'on a pensé à emporter. On a même pu voir la constellation de la grande ourse. C'est sûr qu'au milieu de la forêt, nous n'avons pas été embêté par les réverbères puisqu'il n'y en avait pas.

Allez, zou, au lit pour une bonne nuit de sommeil car le lendemain c'est 5 heures de route qui étaient prévus.

C.S

Canada nous voilà ! - jour 1 : le voyage

Bonjour à vous chers amis lecteurs.

Après deux jours sans être reliés au Monde, nous voici de retour avec beaucoup de choses à vous raconter. Nous sommes dimanche, il est 18h10 et nous sommes à Forestville.

Je vous propose de vous raconter nos journées par le biais de différents "posts". Vous vous lasserez moins vite comme cela.

Donc, pour ce 1er "post", comment s'est déroulée la journée du 4 août ?

Je vous rappelle que l'avion devait en principe décoller à 13h55 de l'aéroport de Roissy et que nous devions y être 3 heures avant. Comme nous ne sommes pas trop contrariants de nature, les parents de Salidou nous ont déposé à 10h45 à Roissy au Terminal 3. Jusqu'ici tout va bien ...

Enregistrement des bagages : ok. La valise de Crumble pèse 16 kg et celle de Salidou 19 kg (pour info, nous pouvons emporter 25 kg par personne : nous avons de la marge pour les cadeaux ...). Après l'enregistrement, nous apprenons que l'avion a du retard, mais sans plus de précisions : il est 11h00.

L'attente va être longue, très longue. Au Terminal 3, il n'y a rien ou presque (vaguement une boutique de Duty Free et un snack). Bref, on a vite fait le tour du Terminal. Vers midi, nous mangeons une lunch box peu consistante et nous recommençons à attendre.

Bref, pour faire court, nous montons dans l'avion à 14h30 pour un décollage à 15h00. Donc, une heure de retard au départ. Après, le vol s'est plutôt bien passé. A 17h00, nous survolions l'Irlande. A 18h00, 3ème collation de la journée. Vers 20h00, nous atteignons le Canada. Nous passons au-dessus de Terre-Neuve pour redescendre jusque à Montréal. Les paysages sont magnifiques, nous découvrons des milliers de lacs et le fleuve Saint Laurent majestueux que nous suivons jusqu'à notre arrivée.

Vers 20h30, 4ème collation ... Finalement, nous arrivons à Montréal. Vu du ciel, c'est une ville avec très peu de gratte-ciels mais beaucoup de petits immeubles (2-3 étages) et d'habitations individuelles. La 1ère impression se confirmera lorsque nous visiterons la ville (mais c'est l'objet d'un autre "post"). C'est donc une ville très étendue au milieu de laquelle coule le Saint Laurent.

Nous atterrissons à 22h15 heure de Paris, soit 16h15 heure québécoise. Il fait chaud et beau. Nous sommes accueillis par notre guide, Louise, une montréalaise pure souche et découvrons notre groupe. Nous sommes 19 mais voyageons dans un bus de rockstar.



Nous avons quartier libre pour notre 1ère soirée (ce qui nous a permis d'écrire un petit mot dès que nous sommes arrivés à l'hôtel). Mais, compte tenu du décalage horaire, nous allons nous coucher bien sagement à 21h après une 5ème et dernière collation. Le 5 août, réveil à 6h30 ...

vendredi 5 août 2011

Canada nous voilà

Il est 20h, heure de Montréal, soit 2 heures du matin pour vous. La fatigue commence vraiment à se faire sentir. Le voyage s'est bien passé, même s'il a été très long avec une heure de retard au décollage. Autant pour le "magasinage".

Nous allons engloutir une salade sous vide, la cinquième (pour Crumble) collation de la journée et filer nous coucher histoire d'être en forme pour le lever au chant du téléphone à 6h30 (12h30 pour vous)...

Nous écrirons plus longuement demain.

Gros bisous à toutes et à tous.

C.S

lundi 18 avril 2011

Saint-Malo : scène 4

Bonjour chers amis,

Aujourd'hui, c'est notre dernier jour à Saint-Malo. Nous reprenons la route demain matin pour la Seine-et-Marne. Mais avant cela, voici quelques photos en vrac et dans le désordre, histoire de bien vous montrer qu'il ne pleut jamais en Bretagne ...

Tout d'abord, lors de notre visite guidée de samedi après-midi, nous avons appris ce qu'étaient des "chasses-roues", à savoir des bornes placées au coin des rues, le long des murs des maisons pour les protéger des coups de roues de carrosses-carrioles-voitures à cheval-obi wan kenobi (rayer la mention inutile, attention il y a un piège) intempestifs.


L'avantage de cette information c'est qu'elle est facilement replaçable dans une conversation, rapport que des chasses-roues, il y en a partout en France.


Autre information : dimanche (donc hier pour celles et ceux qui ne suivraient que d'un oeil), c'était carnaval. Nous avons ainsi pu admirer les magnifiques costumes d'un groupe de vénitiens. Nos sources nous ont précisé que les costumes ont été faits mains par leurs propriétaires. Par contre, bizarrement, Crumble trouve que ces personnages avec leurs masques sans expression sont impressionnants, voire perturbants.



Dimanche nous sommes également partis en exploration sur les îles du petit et du grand Bé (que nous pouvons admirer de la chambre de l'hôtel) et qui ne sont accessibles qu'à marée basse.

L'île du petit Bé est en fait un gros rocher sur lequel a été construit un fort par Vauban. Il était utilisé comme ligne de défense avancée. Maintenant il peut se visiter moyennent 5€.


Quant à l'île du grand Bé, elle est surtout connue pour abriter la tombe de Chateaubriand. En toute "modestie", ce dernier a souhaité que sa dernière demeure soit située face à la mer sans aucune inscription dessus car il estimait que personne d'autre n'aurait l'idée ou l'audace de se faire enterrer sur la même île que lui.

Sinon, le reste du temps nous nous sommes reposés. Nous avons fait la "tournée des bancs", comprendre on s'est assis sur des bancs sur les remparts et on a regardé le lointain ou on a lu. Bref, nous avons eu une activité contemplative et parfois cela fait énormément de bien de ne rien faire.

A demain pour l'épilogue.
C.S.

dimanche 17 avril 2011

Saint-Malo scène 3

Qu'avons-nous donc fait de beaux samedi et dimanche ?
Le temps ayant décidé d'être de notre côté (il parait que Salidou est bronzé), nous avons passé le plus clair de notre temps dehors.

Samedi, nous avons assisté à une visite guidée d'une heure et quart à travers le Saint-Malo intra-muros. Ce qu'il faut savoir, c'est que la ville a été très durement touchée à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l'intra-muros ayant été détruit à plus de 80% par des bombardements alliés. Cependant, un important travail de reconstruction historisante a été entrepris et qui nous donne la ville que nous connaissons actuellement.

Saviez-vous que Saint-Malo est l'une des rares villes françaises (sinon la seule) à pouvoir faire flotter son drapeau personnel plus haut que le drapeau de la République ? Il parait que le grand Charles, en visite officielle, n'aurait pas trop apprécié. Les Malouins doivent cette distinction au fait qu'ils proclamèrent, en leur temps (1590-1594) une République.

Drapeau de Saint-Malo. "Ni Français, ni Breton, Malouin suis-je"
Saint-Malo a quelques noms de rues assez rigolos.


Cette rue tient son nom d'un malouin assez replet, habitant cette rue, que les dogues de garde de la cité avaient pour coutume de courser pour essayer de calmer leur faim.


Rue nommée ainsi pour se moquer des Anglais. En effet, nos illsutres voisins avaient rempli à ras-bord un bateau (une machine infernale) d'explosifs afin de le faire exploser contre la poudrière / armurerie de la cité. Heureusement pour les Malouins, le bateau, par le jeu des marées, explosa trop tôt et ne fit qu'une victime, un pauvre chat qui passait par là. C'est ainsi que la rue fut nommée en l'honneur de ce chat et surtout, pour rappeler aux Anglais leur cuisant échec.


Je (Salidou) n'ai, pour le moment, aucune explication pour ce nom de rue. Je ne désespère pas de trouver !


Pourquoi cette photo de Crumble au milieu d'une place banale me direz-vous ? Et bien, en fait, cette place n'est pas si banale que ça, puisque Crumble se trouve ni plus ni moins au Québec (cette place et la maison qui se trouve au fond ont été données par la cité de Sint-Malo à la Province de Québec lors du 450ème anniversaire de la découverte de la Belle Province par Jacques Cartier, un malouin) ! 


De nombreuses plaques d'égoûts de Saint-Malo sont armoiriées. Sur celle-ci, vous pouvez voir deux dogues, symbolisant les chiens de garde de la cité. La devise "semper fidelis" (toujours fidèle), la même qui est utilisée par les Marines américains. Sur d'autres plaques, figurent aussi la légion d'honneur et la croix de guerre 39-45.
Voilà, ce sera tout pour ce soir, d'autres photos à venir demain.
Bonne soirée.
C.S.